Diluer, pourquoi et comment ?
Carnet d'Atelier #33 🎨
Bonjour !
Dans le Carnet précédent, nous avons examiné le rôle du liant et les différentes caractéristiques de cet ingrédient indispensable.
Pour aller plus loin, j’ai réalisé une vidéo sur le sujet, que je vous propose de regarder en avant-première le samedi 16 mars à 10 heures précises 👁️
Lors cette première diffusion, je serai en direct sur le fil de discussion qui accompagne la vidéo et je pourrai répondre à vos questions et réactions à chaud. Sans compter que je serai heureuse de vous “rencontrer”, lecteurs de mes Carnets !
➔ Rendez-vous samedi 16/03 à 10h sur Youtube en suivant ce lien ► participer ◄
Vous savez maintenant que, sans liant, pas de peinture ! Examinons à présent quels peuvent être les autres ingrédients qui se retrouvent dans nos recettes traditionnelles, et quel est leur rôle.
Aujourd’hui, penchons-nous sur...
Les diluants
Pour obtenir la fluidité correcte d’un mélange pigment+liant, il est parfois nécessaire de diluer plus ou moins celui-ci. On peut définir un diluant comme “tout liquide miscible dans le lient et volatil dans les conditions normales de séchage”.
Bien qu’en chimie la notion de diluant diffère de celle de solvant, dans notre pratique de la peinture on trouvera souvent indifféremment ces deux termes pour qualifier le liquide qui fluidifie un mélange…
Le diluant régule la consistance de votre mélange de base et vous permet de mieux maîtriser son application. Il s’éliminera ensuite de façon naturelle lors du séchage de la couche, quand le liant emprisonnera et fixera les grains de pigment sur le support.
On dit qu’un film de peinture est sec dès qu’il n’est plus collant au toucher (généralement après évaporation du diluant ou du solvant) et qu’il est dur quand la solidification du liant est complète.
En favorisant la pénétration du liant dans les supports poreux, le diluant peut augmenter l’adhérence de la peinture. C’est également en diluant un mélange liant+pigment pour en diminuer la concentration que vous obtiendrez des “glacis” aux beaux effets de transparence.
Quelques exemples de liants usuels : l’eau (pour les techniques maigres comme la gouache, l’aquarelle ou la caséine), l’essence de thérébentine (techniques grasses telles que peinture à l’huile ou à l’encaustique), alcool éthylique (pour certaines résines comme la gomme-laque).
En plus des pigments et du liant, les recettes de peinture maison peuvent comporter bien d’autres substances, comme nos diluants - mais pas que ! 😉 Dans le prochain Carnet, nous étudierons, entre autres, la manière d’épaissir ou d’opacifier un mélange.
C’est en connaissant vos ingrédients et en comprenant leurs propriétés que vous pourrez choisir la recette de peinture qui correspondra à vos besoins… N’hésitez donc pas à me poser vos questions pour bien maîtriser ces principes élémentaires : je suis à votre écoute sur les commentaires en direct ce samedi à 10 heures (je vous rappelle le lien pour visionner l’avant-première) ou bien entendu par mail, comme toujours.
A tout de suite,
En savoir plus sur moi : Marie Vanesse
Mon manuel complet de recettes de peinture en pas-à-pas : Peintures, recettes maison (176 pages en couleurs, une cinquantaine de techniques traditionnelles ou naturelles)
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